Julien Chorier, ambassadeur Snowleader et trailer professionnel s’est frotté aux 240 km et 10 000 m de dénivelé du Coastal Challenge au Costa Rica. Entre jungle et Océan Pacifique, entre chaleur et végétation luxuriante, Julien nous raconte son aventure trail au Costa Rica et ce que représente une course sous les tropiques ! Récit.
Le Coastal Challenge
Vendredi 4 février
Départ de la maison à 2h20 après une très courte nuit. Vol jusqu’à Madrid, 4h d’attente puis un vol de 11h pour San José, la capitale du Costa Rica. À destination, un taxi nous emmène jusqu’à l’hôtel. Le trafic est important, cela s’agite sur la route. C’est le quotidien pour la population. Nous retrouvons Peter Van Der Zon et Hayden Hawks avec qui nous mangeons au mexicain le soir. Très bonne nuit récupératrice, lever à 7h. Un bon petit déjeuner avec Peter, puis nous passons la matinée au centre commercial et à se balader aux alentours avec Peter afin d’acheter une carte SIM et faire 2-3 achats. Midi, repas à 4 après un footing au parc. Après-midi photos, retrait des dossards avec le stress du test anti génique (ouf, négatif), petit temps au jacuzzi puis briefing en visio, et repas au Dani’s um restaurant américain. Nous retournons à la chambre finaliser les sacs, et il est temps de faire dodo. Demain réveil 4h15, départ 5h pour 4h de bus avant de débuter l’aventure.
Dimanche 6 février – Coastal Challenge Stage 1
Départ 5h. 4h plus tard, nous voilà arrivés à destination. Nous commençons par 2km de marche afin de rejoindre le départ. Il se fait sur la plage, au bord de l’Océan Pacifique.
La course débute par 13 km le long des palmiers. La chaleur est écrasante, je peine à avancer. Des supporters sur le bord du chemin ou qui klaxonnent en passant donnent de l’énergie. On traverse une rivière, je m’asperge. J’arrive au premier ravitaillement, prends le temps de faire le plein d’eau.
La suite se fait encore sur quelques kilomètres au bord des palmiers, puis on grimpe en forêt. Ça permet de passer un peu à l’ombre, mais pas assez pour me rafraîchir. Au 20ème kilomètre, j’arrive au second ravitaillement. Je prends à nouveau le temps de faire le plein. On me propose d’être arrosé par un jet d’eau. Quel bonheur! Je repars avec le sentiment d’être mieux et me mets à courir sur une piste.
La fin s’effectue sur un sentier qui monte en forêt, je suis bien, je monte rapidement. Il débouche sur un superbe panorama de la rivière en contrebas. Je continue mon chemin sur un sentier un peu technique qui redescend vers la rivière. Un première traversée longue, ça glisse, je tombe dans l’eau mais ça fait du bien. Un passage sur les galets, une seconde traversée et l’arrivée est là, de l’autre côté. Youpi, cette première étape de 33km et 800 D+ est bouclée en un peu plus de 3h.
Arrivée sur les camp, je monte la tente, me douche puis vais manger le repas disponible sous forme de buffet. Petite sieste, puis rangement. quelques photos, et il est l’heure de manger. A 19h, nous sommes prêts à dormir. Demain réveil 3h45 pour déjeuner, plier le camp et partir à 5h30 comme tous les matins.
Lundi 7 février – Coastal Challenge Stage 2
Un départ à 5h30, c’est tôt mais il fait beaucoup plus frais. La journée se compose de 2 montées/descentes dans la jungle et de 17km de plat dont 6km de plage.
J’effectue presque la totalité des deux ascensions avec Hayden, Peter & Erick. Le terrain est souvent très gras et technique . Je n’arrive pas à suivre sur la suite et profite d’un paysage de carte postale malgré le profil très plat. Avec une arrivée vers 10h, ça laisse le temps de nous installer tranquillement, de manger et de profiter du cadre. L’après-midi, petite balade vers l’océan, un marché coloré est installé, farniente en vue de la suite de la course, et coucher de soleil en cadeau le soir. Au lit de bonne heure, il fait chaud dans la tente, difficile de s’endormir.
Mardi 8 février – Coastal Challenge Stage 3
Départ 5h30 juste avant le lever du jour. 3km roulants avant de retrouver le lit d’une rivière qu’on remonte pendant 6km. Des passages à la brasse, des plongeons, j’ai bien aimé cette portion au frais avec la même équipe qu’hier (Hayden, Peter & Erick). La suite est plus compliquée, la chaleur m’écrase et les nombreux km où la machette aurait été utile me sont très difficiles. J’ai du mal à progresser efficacement. Les quelques traversées de rivières font du bien malgré le panneau attention aux crocodiles. La fin sera un vrai four avec de nombreux kilomètres sur la route. Un peu de repos et demain on remet ça. Après midi farniente, et luxe suprême, massage. Ça fait vraiment du bien ! Repas et dodo tôt en prévision d’un réveil à 3h30.
Mercredi 9 février – Coastal Challenge Stage 4
Une étape plus « montagne ». Après quelques kilomètres sur la route, on prend une piste pour atteindre le premier checkpoint, on le quitte pour rentrer dans la jungle et atteindre le sommet. On est dans la brume, il fait pas trop chaud, c’est top.
La suite est un enchaînement de montées/descentes sur des pistes en terre battue. Jusqu’au second checkpoint tout va bien même si les cuisses tirent un peu en descente. À la sortie du checkpoint, la piste est raide, il fait de nouveau très chaud. Hayden s’échappe en trottinant, je ne peux pas suivre et laisse partir également Peter et Erick, comme tous les jours.
Jusqu’au troisième checkpoint, je subis la chaleur. La suite est beaucoup plus sympa, retour dans la forêt, puis dans le lit d’une rivière bien fraîche. Quelques petites remontées et on plonge vers l’arrivée, 4 kilomètres de chemins sinueux et très raides, le top. Demain, l’étape s’annonce plus roulante et plus chaude. Après-midi farniente et massage réparateur, repas et au lit. Il fait chaud dans la tente, je sors le matelas à la recherche d’air frais.
Jeudi 10 février – Coastal Challenge Stage 5
Départ du camp à 5h pour un petit peu de bus puis la traversée d’une rivière sur une barge. Le temps de tout traverser il est 6h.
La première partie se fera sur une piste, une montée et une descente bien raides. La chaleur est déjà bien présente et je ne cherche pas spécialement à suivre la tête. Quelques kilomètres de plat finissent de me cuire. Au second checkpoint, le parcours change fortement. Une montée très raide dans une forêt dense nous attend, la descente sera toute aussi raide. L’humidité est très importante et la traversée d’une rivière fait du bien. Une seconde montée encore plus raide dans la jungle se présente à nous. Dans la descente est extrêmement inclinée, les arbres servent de barrière de sécurité.
De retour sur la plage, on longe l’océan pendant quelques kilomètres avant de prendre le bateau (avec Franco) et de finir le long de l’océan. Encore une journée incroyable avant la dernière étape, une boucle de 36km.
Vendredi 11 février – Coastal Challenge Stage 6
Dernière étape de cette aventure costaricienne pour boucler les 245km/10000m de dénivelé du Coastal Challenge. Une boucle vraiment extraordinaire qui nous fait remonter une rivière jusqu’à une magnifique cascade. On traverse ensuite de très jolis jardins avant de retrouver la côte que nous longeons pendant 15 kilomètres. Entre plages et petits chemins côtiers, cette étape est une des plus belles.
D’un point de vue sportif, pas d’animosité mais au contraire une belle solidarité, complicité qui nous fera courir l’étape en groupe avec Hayden, Peter et Franco.
Bravo à Hayden (premier), Peter (deuxième) et Erick (troisième) et pour moi la médaille en chocolat (4ème). Bravo également à Giudy qui remporte la course chez les femmes et à Céline qui remporte la catégorie Adventure (145km/5000m). Quelle journée !!! Nous déplaçons la tente face à l’océan et passons notre dernière nuit avec le bruit des vagues. Je reste un long moment sur le sable, il n’y a qu’à savourer l’instant, regarder les étoiles et la lune qui nous éclaire.
Samedi 12 février
Il est temps de quitter le camp. Nous partons directement de la plage par bateau. L’embarquement est hasardeux. Le petit bateau doit affronter les vagues du bord et se fait sacrément secouer. Certains coureurs se retrouvent à l’eau…
La traversée dure 45 minutes. On passe de l’océan à la rivière, il y a des mangroves. Le bateau s’arrête pour nous montrer un serpent, mais on ne le voit pas… S’en suivent 4 heures de bus pour rejoindre San José. Arrivés à l’hôtel, douche et farniente. À 18h nous avons rendez-vous pour faire le test Covid nécessaire pour notre vol retour.
Dimanche 13 février
Aujourd’hui est le jour touristique. Départ 7h de l’hôtel pour un tour composé de la visite d’une plantation de café puis d’un volcan « le Poas » puis d’un parc naturel « la Paz Waterfall Garden ». Début du tour par la plantation de café avec petit déjeuner local : riz et haricots rouges, saucisses, œufs brouillés, bananes cuites et fruits. Ensuite nous reprenons la route pour 45 minutes. Ce fut vraiment une semaine mémorable, pleine de découvertes.
Pura Vida !
Le matériel pour un trail au Costa Rica
La Speedgoat 4 est une chaussure de trail runnig pour homme de la marque Hoka One One. Véritable référence sur le marché des chaussures de trail-running, les Speedgoat sont présentées cette année dans leur 4ème version. Inspirées par l’athlète de renommée Karl Meltzer, elles continuent de s’améliorer avec notamment l’intégration d’une languette à soufflet conçue dans un mesh très léger qui offre encore plus de confort qu’auparavant, et de revêtements imprimés en 3D pour un maintien renforcé au milieu du pied.
La Litetrek Pro III de Salewa est une tente 3 personnes, conçue pour le trekking. Les atouts de ce modèle sont sa protection contre les intempéries, sa stabilité face au vent, sa légèreté et sa taille pliée. Sa construction vous permet de l’utiliser durant les trois saisons les plus chaudes de l’année. La construction autoportante de la Litetrek Pro III rend son montage facile et rapide sur tout type de terrains. L’abri « weatherproof » vous permettra de faire la cuisine et ranger votre matériel en sécurité, une ventilation à zips est également présente afin d’éviter la formation d’humidité dans la tente.
Le nouveau matelas Sra To Summit auto-gonflant Confort Light S.I Mat est conçu avec de la mousse découpée Delta Core™. Aux zones où le besoin de chaleur est nécessaire: épaules, hanches, pieds, la structure a été pensée pour que les trous soit les plus petits possibles afin d’apporter plus de chaleur. Sur les autres zones, les trous sont plus grands, afin de réduire le poids et le volume total du matelas. Le Confort Light S.I Mat possède une valve multi-fonctionnelle à débit élevé afin de permettre un gonflage à sens unique, ainsi qu’un réglage plus précis pour le confort.
L’étui composé de 3 barres de 25g 100% BIO Cassis-Amande-Gentiane de la marque BAOUW est une recette au cassis et à la myrtille, soutenue par une légère touche de gentiane, qui vous transportera dans les alpages. Cette barre nutritionnelle bio a été pensée pour le sport mais aussi comme en-cas (plutôt que de grignoter des trucs pleins de sucres !). Une barre de céréales sans céréales pour une glycémie maîtrisée (pas de coups de barre). Des ingrédients nobles, rassasiants et digestes. Bio, vegan, sans conservateur ni additif, sans gluten, sans lait, avec gourmandise ! Fabriquée dans les Alpes françaises.
Les lunettes Rush Reactive Performance 1-3 de la marque Julbo sont des lunettes adaptées à la pratique du vélo mais aussi pour toutes autres activités sportives intenses ! Les Rush Reactive Performance 1-3 sont dotées de verres photochromiques qui foncent ou s’éclaircissent en fonction de l’intensité lumineuse en un temps record (22 à 28 secondes). Ces verresReactiv Performance permettent de passer de l’ombre à la lumière et leur couleur jaune qui amplifie la luminosité. Les verres disposent d’un traitement anti-buée excluant toute condensation et d’un traitement oléophobe externe qui évite les salissures en favorisant le glissement de l’eau.
La Fenix 7X Solar est une montre GPS de la marque Garmin. C’est une montre haut de gamme qui possède un écran de 1.4″ tout comme la 6X. L’avantage de la 7X Solar, c’est qu’il est possible d’utiliser la recharge solaire inclus dans ce modèle. De plus, la lampe de poche est intégrée uniquement sur le modèle 7X. La conception de la Fenix 7X Solar est très résistante et robuste, elle a été testé conformément aux normes militaires américaines de résistance à la chaleur et à l’eau. Cette montre dispose d’un capteur au poignet permettant de mesurer votre fréquence cardiaque lors de vos activités sportives pour pouvoir évaluer votre rythme. Il y a aussi un capteur pulse OX, il permet de déterminer l’absorption de l’oxygène dans votre corps, plutôt utile lors de vos ascensions en altitude !
Retrouvez toutes les aventures des membres de la Rebloch’Team sur le blog Snowleader !
