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Comment débuter le freeride - Blog Snowleader

Comment débuter le freeride ?

Alors comme ça, tu veux te mettre au freeride ? Si t’es un hipster, laisse tomber, de plus en plus de monde pratique le ski hors-piste et c’est certainement beaucoup trop hype pour toi ! Mais le freeride, c’est quoi exactement ? On pourrait résumer l’affaire par : des champs de peuf vierges, de l’adrénaline et plein de copains ! Beau programme, non ? Sauf que pour se débuter le freeride freeride, il faut en connaître les clefs car hors des jalons des pistes balisées, s’ouvre un espace où la montagne règne en liberté. Et elle ne rigole pas trop avec l’improvisation et l’à-peu-près…

Comment débuter le freeride ?

«On ne naît pas champion, on le devient », disait Raphaël Poirée, un des meilleurs biathlètes français. Eh bien pour le freeride, ça marche pareil : pas besoin d’être né sur les planches pour pouvoir un jour se revendiquer freerider. Il s’agit de laisser s’exprimer cette partie que l’on a tous au fond de nous qui aime, celle qui aime naviguer hors des sentiers battus… Il n’est donc jamais trop tard pour s’y mettre. Mais pour activer le mode 4×4 sur les skis, il y a tout de même quelques règles à respecter, la première étant de s’équiper correctement.

La sécurité

Il est bien sûr évident que toute personne évoluant hors des pistes, à plus de cinq mètres des piquets pour être clair, possède un détecteur de victime en avalanche (DVA) et tout ce qui va avec, c’est-à-dire une pelle et une sonde. C’est simple, bête et méchant, mais le plus important reste encore de savoir s’en servir ! Il faut imaginer qu’en cas d’avalanche, les secours ne se téléportent pas et ton pote sous la neige sera ravi que tu le sortes avant leur arrivée. Loin de moi l’idée de noircir le tableau, mais il est irresponsable d’imaginer sortir des pistes sans être à l’aise avec ce matos de sécurité et la stratégie à adopter en cas d’accident, mais surtout sur le terrain : se renseigner sur les conditions, être vigilent aux signes de la montagne, jamais skier à plusieurs sur une pente un peu raide, etc.

Les skis

La première chose que tu vas vouloir acheter : des skis. Mais des skis dignes des plus belles pentes vierges ! Laisse tomber tes allumettes et achète une paire de lattes qui te permettent de ne pas t’enfoncer jusqu’aux hanches un jour de poudreuse. Les skis sont ton premier contact avec la neige, il ne faut pas lésiner, si les fabricants construisent des skis spécialement conçus pour le freeride, c’est qu’il y a une vraie raison. Suivant ton niveau, choisis les à ta taille, voire plus grands. En gros, plus c’est grand, moins tu t’enfonces mais plus c’est complexe à manier… A toi de trouver le juste milieu sachant qu’il y a deux grandes écoles : les skis très larges à double spatules, quasiment uniquement dédiés à la poudre, et ceux à peu près tout aussi larges mais plus alpins, capables aussi d’évoluer sur de la neige plus dure.

S’habiller

S’habiller correctement ne sert pas uniquement à ressembler au pro-rider de RedBull mais bien s’habiller, c’est se protéger du froid et avoir des vêtements adaptés à la pratique. Oublie tes t-shirts en coton et munis-toi de fibres respirantes, même chose pour les couches intermédiaires. C’est une dépense supplémentaire mais de cette façon, tu t’assures de limiter ton exposition au froid et surtout, d’être trempé donc rapidement congelé… Si c’est un point sur lequel on insiste, c’est parce que le ski freeride est autrement plus sportif que le ski alpin (comme le commun des mortels le pratique). Tu es [très] souvent en train de faire autre chose que de skier. Marcher. Crapahuter. Faire de longues traversées avec de la neige à pousser… Bref, tu auras le temps d’avoir chaud et de transpirer sauf qu’une fois sur le télésiège, tu risques d’avoir froid avec ton t-shirt en coton tout mouillé. Choisis des fibres très respirantes (synthétiques) et à défaut, celles qui même une fois humides ne perdent pas leurs propriétés thermiques (laine). Important : l’ensemble de la chaîne doit être respirante pour la vapeur d’eau s’évacue. Un ciré par dessus l’ensemble viendrait faire cocotte- minute et tous vos efforts seraient mis à néant ! Autant choisir une membrane imper- respirante avec pourquoi pas des zips d’aération sur la veste et le pantalon, bien utiles en cas de longues montées.

Sécurité - Skis - S'habiller : débiter le freeride

Sur le terrain

Maintenant que tu as tes skis, transformé ta garde robe alpine et tout compris du bouquin de l’ANENA (Association Nationale pour l’Etude de la Neige et des Avalanches), pris quelques cours avec un guide haute montagne ou avoir été coaché par un pote maîtrisant bien les risques et connaissant parfaitement sa station, il ne te reste plus qu’à… vérifier le bon niveau de batterie dans ton DVA !

Pour débuter, il te faut une montagne à ton niveau, avec des pentes simples (peu raides), mais ludiques. Sous 30° d’inclinaison, il y a peu de chances de voir la montagne se purger, ce qui n’empêche pas qu’une plaque à vent (ou friable), puisse habiter les lieux. Les repérer est un apprentissage alors attends un peu quelques descentes avant de te faire appeler Candide, sinon c’est Arthur que tu te feras appeler (désolé, c’est vrai que c’est une blague de vieux).

Pas une pente n’est pareille à une autre et, plus complexe, pas une pente ne se ressemble parfaitement d’un jour à l’autre puisqu’elle évolue en fonction de la température, du vent et des précipitations. Du coup, même ta pratique varie d’un secteur à l’autre. Pour commencer le freeride, la meilleure option reste la station même s’il faut reconnaître que pour faire la première trace (même la seconde), il faut se lever tôt. Alors petit conseil, mieux vaut arriver quelques minutes avant l’ouverture des remontées pour ouvrir les pentes, surtout les plus accessibles. Après une chute de neige, ça marche un peu comme la sortie du dernier iPhone, de Star Wars 3 ou du BlackFriday, il faut être prêt à faire la queue. Une fois prêt à rider, synchronisez-vous avec tes potes pour la descente. Si tu es tout seul, c’est que tu as mal compris les règles du sport, retourne lire quelques pages parce que le groupe avec lequel tu évolues est une des problématiques principales et tu dois t’assurer que tout monde a le niveau technique er physique ainsi que le matériel adapté pour suivre. Le skieur le plus expérimenté du groupe n’est pas le seul responsable, ta force d’observation est primordiale elle aussi tout comme l’intérêt que tu porteras aux décisions prises ou aux choix d’itinéraires afin de progresser, d’emmagasiner de l’expérience. N’hésites pas à questionner le leader ou le guide, pour devenir freerider, il faut avant tout ouvrir les yeux, les oreilles et le cerveau : c’est ta meilleure défense !

Organise-toi pour que tout se passe bien et que personne ne se batte pour faire la première trace. Ca peut se jouer au bon vieux Shifumi ( il ne faut pas être bon qu’en ski ! ), mais l’essentiel demeure que l’organisation soit respectée, pas que tout le monde se jette dans la pente en se moquant des autres.

Plus tu vas progresser, plus tu vas vouloir aller loin dans la pratique. Inconditionnellement, ton prochain objectif sera le ski de randonnée mais laisse tomber ce terme, on s’anglicise et on dit « free touring ».

En revanche, il te faudra changer de matos sauf si tu as anticipé, parce que oui, le matériel de free touring (ski, chaussures, bâtons, vêtements) est presque complètement adapté au freeride. N’allons pas jusqu’à dire que l’on peut sauter des barres de 10 mètres avec, mais saute-t-on souvent des barres de 10 mètres, hein ?? Sois visionnaire et choisis du matos qui ne limite pas ta progression dans la pratique, pars sur quelque chose de polyvalent. Les chaussures débrayables avec inserts ont maintenant atteint un niveau de polyvalence assez fabuleux, c’est une bonne option avec une fixation « intermédiaire » type Marker Kingpin ou, plus récent encore, la très excitante Shift de Salomon/Atomic.

Débuter le freeride - Sur le terrain

Les indispensables pour débuter

Skis freeride Black Crows Anima 2023

L’Anima de Black Crows est un ski de freeride pour homme qui s’inscrit dans la gamme Big Mountain. Ses lignes de côtes ont été rallongées aux extrémités pour augmenter l’accroche et la stabilité à grande vitesse. Son flex a été homogénéisé pour le rendre plus confortable à skier. L’Anima est dôté d’une meilleure répartition du poids, avec notamment un talon étiré et une spatule élargie. Au niveau de sa construction, il reste inchangé. C’est toujours un véritable gun de freeride, qui ne cache pas son côté bestial ! On retrouve donc un noyau solide en peuplier, renforcé par des bandes de carbone-kevlar. La marque à également opté pour un cambre standard assez court pour favoriser l’accroche sur neige dure tout en laissant un maximum de maniabilité. Le résultat, une stabilité incroyable combinée à un côté très joueur, presque instinctif, pour s’adapter à la créativité infinie des skieurs.

Fixations de freerando Salomon S/Lab Shift

La S/Lab Shift Mnc 13 est une fixation de ski ultra-performante de la marque Salomon. Cette fixation nouvelle génération associe l’efficacité d’une fixation à inserts avec la performance d’une fixation alpine de ski freeride. C’est la fixation idéale pour les skieurs qui veulent varier les pratiques et explorer toute la montagne ! La S/Lab Shift Mnc est la première fixation Salomon qui ne fait aucun compromis, quelle que soit son utilisation. Elle offre une conception de butée à inserts et autorise une rotation complète de la talonnière pour une efficacité imbattable en mode randonnée. Un levier facile d’utilisation permet de passer du mode ski au mode rando en quelques instants. L’élasticité de 47 mm et les longues ailettes de la butée permettent une transmission de puissance et une efficacité exceptionnelle, tout en absorbant les chocs.

Sac Airbag Millet Neo Ars

Le Neo 40 Ars est un sac à dos Airbag conçu par Millet, marque référente en matière de sécurité, pour vous équiper au mieux contre les risques d’avalanche. Le Neo 40 Ars est équipé du système Airbag Alpride Airbag System 2.0. Fabriqué en Suisse, ce système mécanique est ultra-léger grâce à ses deux petites cartouches de gaz. Cela permet à Millet de proposer un sac à dos de seulement 2,4 kg (sans les cartouches). Construit en aluminium, il est très robuste et compact pour prendre un minimum de place dans le sac.

Chaussures de freerando Lange XT3 Tour Pro

La gamme XT3 a été conçue pour performer autant en montée qu’en descente, pour une pratique freerando polyvalente. Équipées d’inserts certifiés Dynafit, ces chaussures combinent toutes les caractéristiques d’une bonne chaussure de randonnée et d’une bonne chaussure de descente. Avec son last de 99 mm et son flex rigide de 130, la XT3 Tour Pro est une chaussure légère (1520g en 26.5) conçue pour monter mais elle saura vous satisfaire amplement en descente car c’est tout de même la marque de fabrique de Lange.

Casque de freeride Phoenix 2 Mips

Le Phoenix 2 Mips est un casque mixte de la marque Marker. Ce casque Phoenix 2 Mips saura vous protéger parfaitement notamment avec les technologies développées par Marker. Équipé de la protection Map (Multi-Impact Adaptive Polymer), cette innovation permet d’absorber les multiples impacts dues à une chute. La mousse va se rigidifier en cas d’impacts et ainsi protéger la boîte crânienne. Ce casque haut de gamme est également équipé de la technologie Mips (Multi directional Impact Protection System).

Les indispensables pour débuter le freeride

Retrouvez tout le matériel nécessaire pour débuter le freeride sur Snowleader !

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