Cet été notre ambassadeur de la Rebloch’team Antoine Rolle est parti faire de l’escalade en Ecosse pour grimper des voies d’escalade emblématiques. Il nous raconte son périple !
Grimper 3 seastacks en Ecosse
15°C, du vent et des embruns. Nous sommes bien en Écosse ! Au volant de notre motorhome nous traversons les lands en directions des Îles Orkney et de notre premier objectif. L’idée de notre voyage est simple : venir grimper trois seastacks emblématiques aux noms similaires, Old Man of Hoy, Old Man of Stoer et Old Man of Storr.
Sur cette terre viking, nous ressentons le mariage de la terre et la mer. Le Hoy a été ouvert par Chris Bonington en personne. Il sort de l’eau avec classe et élégance. Au pied du mur, on se prépare pour cette escalade marine. Elle y est raide et les fissures de grès sont superbes. Mais la difficulté n’est pas là où on l’attend. Les oiseaux nichés sont nombreux. On zigzague entre les petits qui nous crachent dessus. Après quelques ultimes verrous, le petit plateau sommital se rapproche. Le vent est à son paroxysme et nous couche comme après une mauvaise soirée.
Nous quittons les îles Orkney pour prendre la route North Coast 500. Notre second objectif se trouve sur la côte ouest, Old Man of Stoer. Cette fois, le soleil n’est pas au rendez vous mais notre détermination est sans faille. Battu par la pluie, les kilts volent autant qu’ils s’alourdissent. Nos pas s’enfoncent dans cette terre détrempée. La belle aiguille paraît austère, frappée par les vagues. Un bras de mer nous sépare de la parois et nécessite l’installation d’une tyrolienne. Les premières fissures sont grasses et humides comme indiqué sur le topo. Plus haut, le rocher devient pur et compact. Le vent nous rejoint peu avant le sommet pour fêter notre deuxième seastack. Le retour sera bien plus agité. La marée a fait son apparition et pendant que les autres regagnent la berge sèche, les vagues me recouvrent avant que je puisse m’en extirpé.
Peu de temps pour sécher, notre chemin continue. Nous nous dirigeons vers notre ultime étape, l’ile de Skye. Mais cette fois ci, la météo écossaise aura eu raison de nous. Nous ne pouvons envisager le Hold Man of Storr. Qu’importe ! Nous finissons notre Road trip vertical sur les orgues basaltiques du secteur Staffin. Un dernier whisky pour nous donner ce petit goût de « reviens-y ».
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