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tmb experience on running ambiance

TMB Experience x On Running : 3 jours de trail autour du Mont Blanc

Après 2 années compliquées et de nombreuses courses annulées, il était plus que temps de renfiler nos baskets pour arpenter les chemins de la Yaute. Nous nous sommes donc lancés dans une aventure avec la marque Suisse On Running : le TMB Experience.

Début juillet 2021, nous avons donc réuni 5 personnes, 5 inconnus, sur l’un des plus beaux terrains de jeux au monde : le Tour du Mont Blanc. Leur passion commune ? Le trail. L’objectif ? Partir de Chamonix et suivre le célèbre tracé sur 80km, traversant ainsi 3 pays sur 5800m de dénivelé.

Une belle occasion de partager une aventure humaine, au milieu de paysages enneigés, en testant les nouveautés On.

L’équipe du TMB Expérience

Jour 1 : une rencontre à Chamonix

Comme souvent dans la Yaute, c’est autour d’une bière et de quelques morceaux de reblochons que l’aventure a démarré.

Nos  5 inconnus se sont ainsi retrouvés pour un apéro’bloch Snowleader à Chamonix.

Avant d’attaquer le périple, la soirée continue à la Folie Douce avec au programme :

  • formation produit par Lothain, le spécialiste produit On Running. Il connait la marque et les produits sur le bout des doigts.
  • brief sur le parcours, par Cédric, notre accompagnateur Moyenne Montagne. Passionné de nature, il connait chaque plante et chaque sentier

Enfin, tout le monde est équipé, Cloudultra aux pieds et des rêves plein la tête sur l’aventure qui les attends. Certains sont impatients de s’élancer sur les chemins, d’autres, un peu plus anxieux, ont besoin d’être rassurés. Les premiers échanges sont timides et ne présagent en rien la suite du séjour…

Jour 2 : de Chamonix au Lac Combal

C’est l’heure du grand départ ! Rendez-vous est donné à 6h30, chacun émerge, les yeux fatigués mais pleins d’excitation. Après une heure de transport, le départ se fait sous le soleil depuis les Contamines-Montjoie, à Notre Dame de la Gorge. Le décor est somptueux, l’équipe motivée. Objectif du jour : passer le col du Bonhomme à 2329m d’altitude pour atteindre le refuge Elisabeth en Italie.

Le départ se fait en silence, avec un mélange d’excitation et d’appréhension. Certains connaissent le terrain, d’autre pas et se posent des questions. Heureusement, Cédric est présent pour les accompagner, les conseiller, et leur faire découvrir les merveilles de la nature environnante.

Sur les premiers kilomètres, l’été se fait sentir. La chaleur du soleil s’accompagne d’une explosion de couleurs et le vert de l’herbe contraste avec les fleurs. Cédric est une véritable mine d’informations ! Les plantes, la géologie, l’interaction entre les éléments, aucune question ne reste sans réponse.

« Je me sens si petite face à cette croûte terrestre, déformée par d’immenses forces géologiques, que rien d’humain ne peut égaler. Il y a quelque chose d’apaisant, de rassurant ici.  »  Elise

Les degrés pris au soleil se perdent rapidement au fur et à mesure que l’objectif approche. Les névé se font plus fréquents tandis que la végétation se raréfie. Arrivés au col, une pause est la bienvenue pour reprendre des forces avant des passages plus engagés. L’occasion d’échanger sur cette expérience que nous sommes en train de vivre, de partager nos expériences et d’admirer les paysages.

Après avoir enfilé des micro-crampons, la troupe se remet en route et attaque un névé un peu plus engagé. Un peu hésitants au départ, nos coureurs finissent par se jeter dans la pente à grands renforts d’éclats de rire. Après une descente vers Chapieux où chacun trouve son rythme, il est temps d’attaquer en direction du Col de la Seigne. La végétation se fait de plus en plus rare dans la Vallée des Glaciers. Les moraines laissées par les glaciers témoignent de l’immensité de ces langues gelées. Arrivés au col, le vent se fait sentir mais la satisfaction est là. D’un côté la pente que l’on vient de gravir, de l’autre la descente bien méritée vers le refuge Elisabeth où nous allons passer la nuit.

Jour 3 : du Lac Combal au Lac de Champex

Malgré les prévisions météo, quelques coins de ciel bleu montrent le bout de leur nez, apportant une chaleur bienvenue. La descente vers Courmayeur se fait rapidement au début, sur de grands chemins traversant des marécages. Le paysage gris dominé par les Aiguilles de Peuterey, les nuages, l’eau stagnante et la végétation donnent l’impression d’être sortis tout droit du Seigneur des Anneaux. Les larges routes laissent rapidement place aux ponts de neige, facilement praticables grâce aux chutes de neige tardives de l’hiver.

Après une escale à Arp Nouva, l’aventure continue en direction du Grand Col Ferret. La météo se gâte et une pluie fine commence à tomber mais ce n’est pas désagréable. Nous retrouvons des paysages verdoyants et fleuris, sur fond de montagnes alpines enneigées.

Le dénivelé se fait sur un courte distance, le départ grimpe sec et nous ralentissons un peu le rythme. Le groupe connait quelques disparités de rythme mais peu importe. L’important est de terminer cette étape et de la terminer ensemble. On s’attend et on se donne du courage, tout en discutant pour ne plus penser à l’effort.

« Le 2ème jour j’avais mal au genou, une douleur qui m’a fait peur. Heureusement l’équipe n’a pas hésité à m’accompagner, marcher, parler pour me changer les idées, me rassurer. Un soutien qui m’a permis d’avancer ! » Elise

Le refuge d’Arp Nouva parait de plus en plus petit lorsque l’on s’approche du but, à 2537m d’altitude. En arrivant au col, le groupe rencontre le petit Bonhomme, 6 ans, qui plus tard « sera comme Killian » , accompagné de son papa pour son premier TMB. Un duo que l’on retrouvera tout au long de cette journée, le genre de rencontre que seule la montagne rend possible.

Bien que l’attention soit toujours portée sur les 4809m du Monte Bianco, le massif dans son intégralité vaut le détour. Nous passons un moment à admirer les cimes suisses : le Grand Combin, le Mont Dolet et l’Aiguille de Triolet. La descente se fait rapidement, avec quelques glissades dans les derniers névés et quelques chutes dans les sentiers. 

« Les parties italiennes et suisses sont magnifiques. La diversité de faune et de flore est exceptionnelle et varie tout au long du parcours. » Fabien

Malgré la fatigue accumulée sur ces derniers jours, la soirée se fait festive et nous profitons d’une fondue suisse bien méritée.

Jour 4 : retour à Chamonix…

Dernier jour, dernière étape. Le réveil est compliqué et tout le monde a du mal à émerger. Malgré les nuages, quelques rayons de soleil percent et nous motivent pour la fin de l’aventure. Les 12 derniers kilomètres se font à travers une belle forêt encore humide des pluies de la veille, traversée par un petit ruisseau. Les sommets enneigés se détachent à travers les nuages. À l’alpage de Bovine, situé à 1987m d’altitude, la vue est splendide sur la vallée du Rhône et le Lac Léman que l’on aperçoit entre la Tour d’Aï et la Dent du Salantin.

La descente se fait en douceur, tandis que le paysage se transforme pour faire place aux habitations. Le parcours prend fin à l’église rose de Trient.

Le groupe est partagé entre le bonheur d’avoir bouclé ces 3 jours et un petit pincement au cœur à l’idée que cette aventure prenne déjà fin. Les jambes tirent un peu, mais les esprits sont déjà prêts à repartir !

« Au final, ça aura été une sacrée expérience, avec des personnalités qui ont su exister et fonder un groupe qui laissera une trace en chacun de nous, et cela en seulement trois jours… Je crois que c’est à l’image de ce qu’est le trail. Un sport individuel mais tellement collectif offrant des possibilités de découverte et d’émotions sans limites…  » Luc

« Petit à petit, les affinités se sont crées, les rires s’installaient, les foulées s’agrandissaient jusqu’à ce que nous ayons  l’impression de nous connaître depuis des années ! Après 3 jours, 90km et 5800m de D+ nous voilà revenuS à Chamonix sous une météo automnale qui ressemblait au spleen que je ressentais. L’aventure était déjà fini, il fallait rentrer des étoiles pleins les yeux et des souvenirs pleins la tête. » Bertrand

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