Après la descente de la Loire en radeau, notre ambassadeur de la Rebloch’team et aventurier Rémi Camus s’est lancé, cet été, dans le tour du lac Léman à la nage !
Découvrez son retour d’expérience sur ce défi fou !
180 kilomètres à la nage : ça use, ça use !
Le 2 août dernier, Rémi a pris la route à bord de notre Rebloch’van direction Évian-les-Bains et plus particulièrement le lac Léman ! Un défi l’attend : parcourir les 180 kilomètres du plus grand lac d’Europe !
Après une journée d’acclimatation de son nouvel environnement, Rémi commence son périple.
On pense souvent qu’un lac est moins dangereux que la mer ou l’océan. Mais l’eau reste un élément à risques. Les lacs subissent eux aussi des variations dues à la météo, au courant, etc. et Rémi l’a vite ressenti sur son avancée.
« Pour moi, c’était un lac donc rien de bien compliqué mais c’était sans compter sur les facteurs à prendre en compte : la pluie, le vent de face, l’orage, le soleil et les courants du Rhône notamment au large de Thonon-les-Bains«
Rémi Camus
Rémi (et Zoé la vache) termine sa boucle en 8 jours de nage. 8 jours difficiles mais nécessaires.
Une préparation nécessaire
« Le tour du lac Léman a été difficile mais la suite le sera encore plus ! »
Rémi Camus
Ces 8 jours n’étaient qu’une préparation en vue d’un défi encore plus fou ! Vous connaissez maintenant Rémi et ses aventures de folie !
L’été prochain, il rejoindra Monaco depuis Calvi à la nage.
Cette semaine a été mouvementée mais c’est ce qu’il souhaitait. Elle lui aura permis de se tester sur une distance similaire à celle de sa traversée de la Méditerranée, de prendre en compte certains facteurs et répondre à certaines de ses questions.
L’alimentation reste une problématique à résoudre. Manger doit être un plaisir.
« Je dois nourrir mon corps mais aussi ma tête et mon moral »
Rémi Camus
Rémi rejoignait tous les soirs son camp de base, aka le Rebloch’van. Contrairement à cette première préparation, la traversée Calvi-Monaco sera moins confortable. Rémi tractera seul une embarcation de 100 kilos contenant le nécessaire de survie, et la survie ça lui connait !
En back-off, un bateau le suivra pour assurer sa sécurité.
Rester dans l’eau pendant 12 heures est physiquement éprouvant, mais le plus difficile pour Rémi a été la solitude. Parler à une vache qui s’appelle Zoé et qui ne répond pas, c’est long !
Il reste à Rémi, un an, pour se préparer physiquement et mentalement pour accomplir sa traversée de la Méditerranée !
Retrouvez toute l’actualité de Rémi Camus sur son site internet : https://remicamusexplorer.fr/