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skieur de randonnée en action

Le ski de rando dans toute sa largeur : L’ascenseur émotionnel

Marcher pour skier. Et pourquoi pas courir ! C’est exactement la mutation qui s’opère dans nos montagnes depuis que « l’esprit nouveau » a touché les skieurs. Le randonneur, quelle que soit sa pratique, veut avant tout sortir des pistes à la fois trop fréquentées et trop aseptisées pour se retrouver dans deux valeurs bien tendance : l’épanouissement personnel et l’écologie, deux vertus que la montagne offre lorsqu’on s’en donne les moyens, c’est-à-dire un peu de sueur… Cette approche du ski moins consumériste et plus éthique, mais qui implique un apprentissage certain, un matériel adapté et d’accepter de faire demi-tour, et pas seulement au moment des conversions…

Découvrez notre article complet sur la pratique du ski de randonnée pour TOUT comprendre et connaitre sur ce sport qui se démocratise et qui attire de plus en plus d’adeptes de grands espaces.



MODE OU MODE DE VIE ?

Il y a encore dix ans, il était quasiment impensable de pratiquer la rando lorsqu’on était amateur de hors piste. Comment, en quelques années à peine, les skieurs ont pu radicalement changé de point de vue sur cette pratique ? Révolution culturelle ? Un peu.
Révolution matérielle : clairement !
Jusqu’alors, les randonneurs ne skiaient pas et les skieurs ne randonnaient pas. Deux mondes à part.
Les amateurs de peaux de phoque traçaient des Z dans la montagne que les freeriders défonçaient avec de gros S bien ouverts.
Les randonneurs descendaient au mieux en godille et le plus souvent en tête-pied, la chemise à carreaux farcie de neige et les petites lunettes en acier de travers…
Les freeriders n’avaient d’yeux que pour les cailloux qu’ils sautaient et rêvaient d’hélicoptère. Pourtant, ces dernières années, chacun a fait un pas vers l’autre. Surtout les fabricants de matériel.
Les randonneurs ont lâché leurs skis fins sans rocker alors que les skieurs ont stoppé la folle fuite en avant sur la largeur des skis aux rocker démesurés pour s’intéresser à du matériel plus léger et nettement plus polyvalent. Surtout, les fabricants ont commencé à mettre sur le marché des chaussures permettant de monter mais aussi de descendre, les chaussures de rando d’alors étant quasiment rédhibitoire pour un skieur normal qui a besoin d’appuyer sur la languette et d’avoir un minimum de tenue.
La chaussure, c’est la pierre angulaire de cette petite révolution qu’a prolongé l’arrivée de nouvelles fixations là aussi plus polyvalentes.
D’un coup d’un seul, on pouvait randonner avec un ski large allégé montés avec des fixations à inserts dont la valeur de déclenchement était stable, le tout avec une vraie chaussure de ski et pas une vieille coque plastique d’alpiniste plus ou moins bien maquillée en chaussure de ski !
La mode de la randonnée pouvait prendre, le fossé idéologique qui séparait les deux mondes était comblé.
Ne restait qu’à quelques têtes d’affiche de montrer l’exemple pour que la mèche s’enflamme. Chose faite.

“COMMENT, EN QUELQUES ANNÉES À PEINE, LES SKIEURS ONT PU RADICALEMENT CHANGÉ DE POINT DE VUE SUR CETTE PRATIQUE ? RÉVOLUTION CULTURELLE ? UN PEU. RÉVOLUTION MATÉRIELLE : CLAIREMENT !”

@mathis_dumas

COMMENT DÉBUTER LE SKI DE RANDO ?

Si le ski de randonnée apparaît incontestablement attirant, il existe clairement des freins importants pour accéder à la pratique, au-delà de l’investissement financier à consentir pour s’équiper.
Globalement, trois grandes thématiques viennent mettre du sable (voire des gravillons !) dans les rouages de votre motivation : trouver des itinéraires en bonne condition de neige, la sécurité & l’engagement mais aussi l’effort physique.
A bien y regarder, rien n’est insurmontable.
En revanche, négliger un de ces points serait une erreur funeste, au propre comme au figuré…
Finalement, vous avez le droit de vous trompez que sur l’achat du matériel, en choisissant pas ce pour quoi vous êtes vraiment fait. Sauf que s’en se frotter pour de vrai à la réalité de la pratique, difficile d’y voir (vraiment) clair…

TROUVER L’ITINÉRAIRE ADAPTÉ

Le plus souvent, on débute grâce à l’aide d’un ami qui semble tout savoir, sauf que rien ne vous permet de juger de son degré de compétence…

La logique voudrait que pour les premières sorties, on prenne un guide qui vous assurera le bon déroulement de la journée tout en vous apprenant (si vous être proactif ) les bons réflexes, c’est-à-dire les bons gestes pour s’économiser à la montée ou l’art de la conversion mais aussi comment lire une pente pour progresser ou les règles de sécurité de base.
Bref, sans devenir un cador, vous allez acquérir en quelques sorties un début de certitude ou du moins, lever quelques freins majeurs à la pratique. Le guide, c’est le choix de la raison, qui a un coût, on ne peut pas le nier.
A noter que chez Snowleader, on organise régulièrement des sorties avec guide pour nos clients ????.
Les clubs, le plus souvent affiliés à la FFCAM (ex-CAF), sont aussi des lieux intéressants pour s’initier : peu couteux, ils permettent à chacun d’appréhender la pratique mais, en contrepartie, dispensent un « enseignement » beaucoup moins structuré et fonction de la qualité du groupe.
Bref, cela dépend de l’intervenant, des participants et du projet.

L’autre option, c’est de devenir un self-made man de la peau de phoque en cherchant dans les médias les bonnes pratiques et les topos de parcours. Depuis l’émergence d’internet, des forums permettent de se tenir au courant des conditions des randos mais attention, difficile de connaître le degré de compétence de l’auteur du message ni son degré d’irresponsabilité !
C’est une information qu’il faut prendre avec des pincettes, en connaissance de cause, mais qui a l’avantage de la fraîcheur et du volume.
Débuter la rando sur des neiges cartonnées, c’est à coup sûr être dégoûté à vie : autant se laisser guider le temps d’acquérir les réflexes de base, en profitant de l’expérience d’un professionnel qui lui, saura toujours trouver la bonne neige. Etre en montagne tous les jours, suivre la météo et les vents, cela crée au fil du temps une belle base de données sur laquelle on peut s’appuyer !

LIEUX OÙ PRATIQUER LE SKI DE RANDO

@mathis_dumas

SKI DE RANDO : LES BASES DE LA TECHNIQUE

MAÎTRISER LES CONVERSIONS

En ski de randonnée, la conversion apparaît comme le geste à maîtriser, le révélateur du niveau du pratiquant, bref, c’est la clé ! Mais c’est surtout une technique qui évite les chutes et les angoisses quand les conditions de neige sont délicates ou la neige trop dure…

La conversion s’effectue lorsque la pente est suffisamment inclinée pour qu’il ne soit pas rentable ou possible de simplement tourner naturellement, en obliquant légèrement à chaque pas.
Ce demi-tour face à la montagne se travaille car il s’avère assez inconfortable tant que le geste n’est pas maîtrisé.

Décomposons l’action…

1- On arrive au terme de la traversée. Il faut (re)partir dans le sens opposé. Dans les derniers mètres de l’approche, choisissez le meilleur endroit pour la conversion (neige souple, exposition au risque limitée) et évitez de vous trouvez trop en montée.

2- Ouvrez les bras en plantant le bâton amont dans la nouvelle direction et un peu en dessous de la trace puis prenez appui sur la carre intérieure du ski aval et les deux bâtons. Attention, deux options !

3- Allégez puis reculez le ski amont jusqu’à ce que la spatule soit au niveau de la chaussure aval tout en le pivotant de 90° puis avancer ce ski amont dans la nouvelle direction en complétant le pivotement jusqu’à 180° environ en fléchissant la jambe correspondante.

Les + : opération efficace dans le raide ou s’il y a beaucoup de neige fraîche le ski amont passe derrière la jambe aval plutôt que par en-dessus.

Les – : position inconfortable en grand écart qui sollicite la souplesse au niveau des hanches. En cas de perte d’adhérence, c’est le carton assuré…

3 bis- Avancez le ski amont, levez la spatule et faites le tourner dans la nouvelle direction de la trace en passant devant la jambe aval. Les + : position confortable…

Les – : le ski amont doit être soulevé plus haut, encore plus lorsque la pente est raide. Les muscles de la cuisse sont plus sollicités.

4- Plantez le bâton aval au-dessus de l’autre bâton et de l’autre côté de la trace qui repart.

5- Prenez appui sur les deux bâtons et la carre intérieure du ski amont (qui va devenir sous peu le ski aval) en penchant le buste vers l’avant puis envoyez le ski aval vers l’arrière tout en le pivotant pour le ramener parallèlement au ski amont en faisant passer la spatule au plus près de la chaussure.
Claquez le talon permet d’accélérer cette dernière étape et facilite grandement la conversion puisqu’elle permet en une fraction de seconde et sans effort de se jouer de la pente qui gêne le déplacement de la spatule dans son demi-tour. C’est aussi la preuve évidente de votre maîtrise !
Ce claqué de talon se déroule ainsi : le ski est allégé et poussé vers l’arrière puis tout s’accélère : on claque énergiquement le talon de la chaussure sur le ski ce qui propulse le ski vers l’avant alors que la jambe l’accompagne en rotation pour l’amener parallèlement à l’autre ski.

@mathis_dumas

COLLAGE DES PEAUX

Si votre sortie démarre directement par de la montée, autant coller ses peaux à l’intérieur, au chaud. Sinon, il faut d’abord bien nettoyer la semelle avant de la sécher du mieux possible, puis séparer la peau de la résille plastique sur laquelle elle est (généralement) collée. 

Généralement, on commence par l’attache située sur la spatule, même lorsque la peau offre deux attaches, sauf cas particulier… On applique la peau sur la semelle le long du ski en faisant attention d’éviter les plis et à bien la centrer pour ne surtout pas déborder sur les carres. Après, il reste à lisser la peau de la spatule vers le talon avec la main pour parfaire le collage. 

DÉCOLLAGE DES PEAUX

Pour enlever les peaux, mieux vaut choisir un espace plat et à l’abri du vent, ce qui hélas n’est pas toujours possible. Les trois risques principaux sont de laisser partir un ski dans la pente, de perdre la résille dans une rafale de vent et de prendre trop de temps pour gérer cette opération et donc se retrouver avec les doigts gelés. Autant dire que cette étape, simple d’apparence, comporte pourtant des pièges… 

Commencez par planter votre ski puis pliez la moitié supérieure de la peau sur l’autre moitié avant d’intercaler la résille sur cette zone. Il suffit maintenant d’enlever le reste de la peau en la recollant directement sur la résille sans lui laisser la possibilité de s’entortiller à cause du vent. C’est très important pour vos doigts, mais aussi pour la durée de vie de vos peaux, les peaux larges étant difficiles à décoller une fois collées entre elles sans la résille. D’ailleurs, s’il faut repeauter plus tard dans la journée, des peaux pleines de neige ou collées l’une à l’autre sont à proscrire alors autant réaliser l’opération proprement. Comme toujours, un peu d’entraînement à la maison peut aider… 

PRÉPARER LA MONTÉE

La réussite d’une rando passe par quelques obligations « accessoires » afin d’améliorer le confort mais pas seulement… Au pied d’une montée de plusieurs heures, il faut s’organiser : enlever les couches chaudes ou isolantes en fonction de la météo, quitte à frissonner le temps de se mettre dans son effort mais aussi organiser sa charge afin qu’elle gène le moins possible 

1-Strip-tease obligatoire:

L’ennemie du randonneur à ski : la sueur.
Il faut tout faire pour éviter de suer et donc, enlever des couches avant de s’élancer quitte à avoir un peu frais au début.
C’est stratégique car si vous imaginiez le faire plus tard (classique), vous aurez déjà transpiré et donc, vous serez déjà mouillé et vous allez stocker dans votre sac un vêtement qui à terme va geler…
En cas de changement de temps brusque, l’opération peut s’avérer dramatique, idem pour les gants qui doivent rester sec, quand bien même vous en avez une paire de secours dans le sac.
En prime, au lieu d’avoir un peu froid durant les 5 premières minutes, vous risquez de prendre froid en vous déshabillant une fois mouillé.
Bref, c’est contreproductif au possible ! 

2-Organiser le sac :

Le ski de randonnée reprend les mêmes principes que la randonnée pédestre, du moins sur le thème du portage.
Il faut savoir équilibrer sa charge (le lourd en bas au centre) mais aussi faire que l’essentiel reste à portée de main, qu’il s’agisse d’une gourde ou du matériel de sécurité (pelle et sonde doivent être dans leur propre compartiment), ou même la carte qui au fond du sac, n’a aucune chance d’être consultée…
Evitez donc d’empiler les affaires à la va-comme-je-te-pousse, vous le regretterez amèrement un jour.
Par ailleurs, votre sac, même s’il n’est pas gonflable, doit toujours être sanglé correctement à vous. Qu’on le veuille ou non, ce volume supplémentaire faisant corps avec vous sera toujours une chance supplémentaire en cas d’ensevelissement par avalanche.

LES DIFFÉRENTES PRATIQUES

Il n’a pas fallu longtemps pour subdiviser le ski de randonnée en différentes pratiques, voire différentes familles !

RACE

Le ski-alpinisme a toujours existé, c’est les fameux collants-pipettes qui courent sur la neige et descendent comme ils peuvent mais à bloc, debout sur leurs allumettes de 160 cm pour 700 gr ! La Pierra Menta est un peu comme l’UTMB pour les trailers, un monument ou un graal, où il n’est pas étonnant de retrouver une partie des pratiquants sur les deux disciplines. C’est en revanche la FFME (Fédération Française de Montagne et d’Escalade qui gère le sport, la fédération de ski (FFS). 

AvantagesInconvénients
– Qui dit chrono dit classement !
– Circuits balisés
– Secours organisés
– Matériel très spécifique
– Pas de place à la poésie…

RANDO-FITNESS

Tendance, la rando-fitness permet d’aller toucher du doigt les efforts d’une course de ski-alpinisme mais avec un matériel plus polyvalent, un vrai ski quoi ! Les parcours qui se développent dans les stations sont le lieu idéal pour cette pratique qui au final, n’est pas très éloigné du skating pour ce qui est du cardio. Il s’agit de partir de 1 à 3 heures pour envoyer du pâté en montée mais skier vraiment à la descente, ces skis proposant généralement une largeur de patin entre 80 et 95 mm pour un poids à peine supérieure à 2 kg la paire (sans fixations). 

AvantagesInconvénients
– Parcours sécurisés en stations 
– Effort soutenu mais chacun à son rythme 
– Descente à ski aisée 
– Bon moyen de s’initier à l’utilisation du matériel 
– Pas d’apprentissage de « la montagne » en terme de gestion de la sécurité

RANDO

La pratique historique reste au coeur de l’activité et le meilleur moyen d’aller découvrir la montagne non équipée avec du gros dénivelé, parfois de plus de 1500 mètres de d+. Généralement, les adeptes de la randonnée utilisent des skis allant de 80 à 95 mm au patin afin de n’avoir pas trop de poids à traîner sur ces longues bambées. Après, il y a deux écoles : ceux qui montent le saucisson et le reblochon, et ceux qui préfèrent alléger le sac à dos en embarquant le strict minimum. 

AvantagesInconvénients
– Magique ! 
– Choix d’itinéraires infini 
– Calme et sérénité 
– Des souvenirs plein la tête 
– Gestion de la nivologie / risques 
– Engagement en cas d’accident 
– Itinéraires classiques parfois embouteillés

FREERANDO

C’est vraiment la pratique actuelle de ceux qui faisaient du freeride auparavant et peuvent désormais atteindre des pentes plus lointaines en mixant les remontées mécaniques et la peau de phoque, mais aussi en skiant en station un jour et loin de toute remontée le suivant tout en gardant le même matériel. Bref, c’est le top de la polyvalence avec comme bémol, un matériel encore un peu lourd qui ne permet pas d’enquiller plus de 1000 m de d+ mais qui en revanche fonctionne parfaitement à la descente, en poudreuse comme sur les pistes. Généralement, les pratiquants utilisent des skis allant de 90 à 105 mm au patin, en ne cherchant à choisir le plus léger mais plutôt le plus performant. 

AvantagesInconvénients
– Fromage et dessert : le meilleur des deux mondes ! 
– Un seul équipement pour différentes pratiques 
– Skiabilité/confort bien meilleurs 
– Un peu lourd à la montée 
– Gestion du risque d’avalanche (nivologie)

SÉCURITÉ AVALANCHE

L’avantage du ski de rando, quelle que soit sa forme, c’est de se pratiquer au coeur de la montagne. C’est aussi le principal inconvénient en terme de sécurité ! Pour s’élancer dans ses premières randos, mieux vaut choisir des endroits populaires et surtout, sortir au maximum par risque 2, sur des pentes choisies. La nivologie, ça s’apprend doucement mais sûrement mais quelques règles de base s’appliquent systématiquement : 

  • Toujours comparer en début de rando les informations du BRA avec vos observations sur le terrain. 
  • Au-dessus de 30° d’inclinaison, chaque pente est potentiellement dangereuse. 
  • Les avalanches, c’est autant à la montée qu’à la descente ! Puisqu’il faut skier un par un lorsqu’une pente offre un passage potentiellement risqué (dôme ou pente qui s’incline rapidement par exemple), c’est aussi valable à la montée… 
  • Sondez de temps en temps avec la poignée de votre bâton le manteau neigeux pour en comprendre la composition. Si vous sentez du vide, c’est pas bon ! Si vous sentez que la couche fraîche sur laquelle vous évoluez et posée sur une couche très dure, c’est pas bon non plus ! 
  • En cas de doute sur une pente, changez de plan, car lorsque un endroit vous inquiète, c’est déjà que le signal d’alarme clignote en rouge. 

« POUR S’ÉLANCER DANS SES PREMIÈRES RANDOS, MIEUX VAUT CHOISIR DES ENDROITS POPULAIRES ET SURTOUT, SORTIR AU MAXIMUM PAR RISQUE 2, SUR DES PENTES CHOISIES  »

C’EST QUOI LE FOND DE SAC ?

Pour les randos en montagne, c’est-à-dire hors domaine skiable, le fond de sac est le minimum de ce qui doit toujours se trouver dans votre sac à dos. Hérité de l’alpinisme, ce kit de survie est composé de, sans compter le matériel nécessaire pour la journée : 

  • une couverture de survie 
  • une lampe frontale avec de bonnes piles ! 
  • eau 
  • micro-doudoune 
  • carte IGN du secteur, avec boussole et altimètre 
  • gants de rechange 
  • quelques barres énergétiques 
  • trousse de premiers secours 
@mathis_dumas

COUTEAUX OU CRAMPONS ?

A ce vaste débat, mieux vaut répondre : « les deux mon Capitaine ! » 

En effet, l’usage des couteaux permet de sécurisé les traversées un peu délicates pour peu que l’on soit déjà sûr de ne pas zipper bêtement.
De même, ils s’avèrent pratique lorsque la neige est gelée, voire qu’une fine couche de glace recouvre le manteau neigeux mais sans pouvoir supporter le poids d’un homme.
En revanche, pour les passages scabreux ou exposés (traversée au-dessus d’une barre rocheuse ou d’un couloir raide), rien ne vaut les crampons. Skis aux pieds, si par malheur vous partez en glissade avec vos couteaux, rien ne vous arrêtera.
Impossible de contrôler quoi que ce soit avec les fixations en position « montée ». Les crampons imposent alors leur loi… 


Vous avez désormais les clefs pour une sortie de ski de randonnée réussie. Rendez-vous au sommet !

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