L’escalade a le vent en poupe depuis quelques années et l’essor que prend la discipline tend à remplir les salles urbaines. Après des débuts prometteurs sur les divers profils proposés dans les salles, vous avez envie d’exotisme à quelques kilomètres de Paris? Cela tombe bien, l’un des spots les plus mythiques de l’escalade de bloc vous attend! Fontainebleau et ses quelques 250 secteurs boisés, ses blocs incontournables et son grès incomparable est prêt à vous accueillir. Située à moins de 70km du centre de Paris, la forêt des pro grès saura vous challenger pour faire évoluer votre escalade. Alors, qu’est ce que vous attendez ? Pas sûr de savoir quand y aller ? Comment trouver les blocs ? Se débrouiller avec les cotations ? Voyons ensemble comment débuter l’escalade à Fontainebleau et l’équipement nécessaire pour une journée de bloc réussie.
Fontainebleau : comment s’y rendre ?
Vous avez motivé vos potes et êtes désormais une bonne équipe plus décidés que jamais à perdre votre peau sur les blocs de Fontainebleau. Mais maintenant comment s’y rendre ? Fontainebleau (“Bleau” pour les initiés) est un monde à part. Ne vous attendez pas à tomber nez à nez avec des beaux blocs en débarquant à la gare ou en vous garant sur l’un des nombreux parkings aménagés. L’escalade sur place se mérite un peu. En effet, de très nombreux secteurs sont disséminés sur une vaste étendue. Que vous soyez en train , en vélo ou en voiture, vous n’aurez pas accès aussi facilement à certains secteurs qu’à d’autres. Voyons les différentes options qui existent pour vous rendre à Fontainebleau.
Aller à Fontainebleau en voiture
Pour aller à Fontainebleau en voiture, il vous faudra compter environ 1 heure en passant pas l’autoroute. La Mecque du bloc est située à une cinquantaine de kilomètres au Sud de Paris. Si vous êtes en voiture pour vous rendre à Fontainebleau, de nombreux secteurs faciles d’accès s’offrent à vous. Les Ttrois Pignons, les noms évocateurs du Diplodocus ou du Cul du chien entre autres pourront vous attirer. Ces secteurs, en plus de proposer des blocs majeurs, sont situés autour d’une immense plaine de sable. C’est donc un endroit idéal pour les familles mais aussi pour les sportifs plus aguerris.
Depuis Paris :
- Sur l’autoroute A6, prendre direction Lyon
- En fonction des secteurs visés, prendre la bonne sortie pour atteindre :
– Chailly-en-Bière,
– Bois-le-Roi,
– Milly-la-Forêt,
– Noisy-sur-École,
– Arbonne-la-Forêt,
– Larchant,
– Le Ferté-Alais,
– Les Némours,
– Barbizon,
– Beuavais.
Oui, ça en fait des destinations. Mais ce sont plus de 27 000 voies et des centaines d’autres en devenir que l’on peut trouver dans les bois de Bleau ! Pas d’inquiétude. On vous explique plus bas comment vous y retrouver.
Le combo transports en commun + vélo
Le combo Train + vélo se fait très bien pour accéder aux secteurs du Rocher canon ou bien du Cuvier par exemple. Compter entre 25 et 50 minutes de vélo à travers les pins sur de jolis chemins pour accéder aux premiers blocs et laisser les pensées parasites de la ville derrière vous.
Depuis Paris :
- Prendre un train depuis la Gare de Lyon en direction de Montereau ou Montargis (Ligne R)
- Plusieurs arrêts sont possibles :
– Gare de Bois le Roi
– Gare de Fontainebleau
– Gare de Bouron-Marlotte
– Gare de Montigny-sur-Loing
– Gare de Nemours
- Vous pouvez également emprunter le RER D direction Malesherbes
- Plusieurs arrêts sont possibles :
– Gare de Malesherbes
– Gare de Mennecy
– Gare de Ferté-Alais
– Gare de Boutigny
– Gare de Maisse
– Gare de Buno Gironville
- Vous pouvez prendre le RER C en direction de Etampes
- Plusieurs arrêts sont possibles :
– Gare de Chamarande
– Gare d’Étréchy
- Enfin le RER B
- Arrêt Gare de Saint-Rémy-les-Chevreuse
Il convient bien entendu que vous ayez planifié en amont le spot précis auquel vous comptez vous rendre. Bleau est vaste, les moyens pour s’y rendre sont donc nombreux. Une fois que vous aurez déterminé le secteur où vous souhaitez grimper, choisissez la gare la plus adéquate et faite monter à bord du train ou RER votre beau vélo pour une session de grimpe peu chère et plus respectueuse de la planète !
Grimper à Fontainebleau : comment ça se passe ?
Parlons maintenant plus précisément de l’escalade qu’il est possible de faire à Fontainebleau. Vous trouverez de nombreux Topoguides pour vous indiquer les Blocs et les circuits existants. N’hésitez pas à vous faire votre propre expérience en grimpant tout ce qui vous semble grimpable! Les premiers pas à Bleau sont souvent déroutants. En effet, il faudra être prêt à vous retrouver coincé dans un bloc dont la cotation ne dépasse pas le 4… Humilité et indulgence avec soi-même sont de mise ! Dans ce cas là, un seul conseil: persévérez. L’escalade sur les rochers de Fontainebleau est assez exigeante, notamment sur le placement des pieds, mais une fois que vous vous serez familiarisé avec le grès, vous ne pourrez plus vous en passer.
Les Circuits de Fontainebleau
L’escalade en forêt de Fontainebleau a commencé au début des années 1900. Les grimpeurs de l’époque allaient en forêt pour réaliser des circuits en passant de blocs en blocs afin de se préparer et de simuler des ascensions plus vertigineuses sur les parois des alpes. Depuis, cette notion de circuit a perduré et vous trouverez dans la plupart des secteurs, des marques colorées , certaines avec des flèches, pour matérialiser le chemin à suivre et réaliser le circuit. Il existe un code couleur pour avoir une idée de la difficulté du circuit.
Les couleurs vont de blanc (circuit enfant ) à noir (circuit très difficile).
Voici donc la graduation par ordre croissant de difficulté:
- Blanc
- Saumon
- Jaune
- Orange
- Bleu
- Rouge
- Noir
La réalisation d’un circuit dans son intégralité va solliciter différentes compétences techniques et mentales. C’est un très bon exercice pour grimper dans des styles qui ne nous conviennent pas à priori ou pour travailler son endurance et sa continuité. Les blocs des circuits sont numérotés et une fois que vous avez enchaîné un bloc, vous pouvez passer au suivant qui sera dans un niveau de difficulté équivalent. Pour suivre le cheminement, il faut être attentif aux marques sur les blocs qui indiquent où sera située la prochaine difficulté.
Les blocs individuels de Bleau
À Fontainebleau, il existe de nombreux blocs mythiques. Certains voyageurs (venus du monde entier) font le déplacement quasi exclusivement pour cocher un bloc légendaire de la forêt. Il n’est pas rare de voir toutes les nationalités devant la Marie-Rose au bas Cuvier (premier bloc en 6A de la forêt), ou tentant les méthodes au toit du Cul du chien jusqu’à tard dans la nuit pour trouver les bonnes conditions d’adhérence. Sans être dans cet extrême là, vous pourrez vous confronter à un nombre quasiment infini de blocs, dans tous les niveaux et dans tous les styles. En vous consacrant aux méthodes, vous allez pouvoir augmenter votre gestuelle et votre mental. La satisfaction que vous obtiendrez quand vous aurez tout mis en place pour arriver au sommet du bloc sera incroyable.
Ce que l’on vous recommande est simple : munissez-vous la veille de votre topo papier ou numérique. Parcourez-en un peu son contenu et faites une sélection des blocs dont les niveaux et le style peuvent coller avec ce que vous aimez faire. Si vous n’avez jamais fait de bloc en milieu naturel, commencez tout doux : du 4 ou 5A seront un bon début pour vous échauffer et prendre la température. Après échauffement, si vous réussissez le bloc du premier coup : montez le niveau d’une lettre ! Si non… Ne désespérez pas. Le concept de l’escalade c’est ça : essayer, échouer, ré-éssayer, encore et encore… Jusqu’à réussir ! Concernant le style vous aurez le choix entre gros dévers et jolies dalles affûtées, à vous de choisir selon vos préférences !
Lire aussi : Comprendre les cotations en escalade
À Fontainebleau, que ce soit pour les circuits ou pour les blocs individuels, pour valider le bloc, il faut se rétablir à son sommet. Veillez donc toujours à regarder comment en descendre, car parfois cette phase là peut être délicate. Contrairement aux salles urbaines, il ne vous suffira pas de toucher la prise finale, mais il faudra bien vous tenir debout en haut du bloc.
Les traversées
Autre concept développé dans la forêt, les traversées. Elles sont un peu moins populaires que la réalisation de circuits ou de voies de blocs individuelles. Pour ce type de pratique, l’objectif est de passer d’un côté à l’autre d’un bloc sans forcément réaliser une ascension verticale. Nous sommes plutôt dans une recherche d’horizontalité. Les traversées permettent de travailler d’autres compétences et peuvent s’avérer être un bon entraînement si vous souhaitez allez grimper dans les Calanques par exemple, lieu où de nombreuses traversées au-dessus de l’eau sont proposées.
Elles demandent également généralement plus de continuité. Le bloc traditionnel avec une ascension de bas (généralement les fesses au sol) en haut, demande de la force et de l’explosivité avec de la résistance sur plusieurs mouv’ durs mais peu nombreux. En revanche les traversées sont parfois plus similaires à la couenne car elles demandent l’enchaînement d’un nombre plus conséquent de mouvements.
Il faudra également bien vous faire parer ! Ceci est valable pour la traversée qui va vous faire vous déplacer de façon conséquente sur le rocher mais cela vaut aussi pour les circuits ou les blocs traditionnels. Selon l’engagement du bloc, et donc, les risques à la chutes, vos partenaires de grimpe doivent s’assurer de bloquer les sorties éventuelles du cadre du crashpad en vous parant et en déplaçant les pads si besoin. Ce serait bête de vous tordre la cheville et de mettre fin à cette session de grimpe !
Quel topo pour escalader à Fontainebleau ?
Il existe de nombreux Topoguides différents pour grimper à Bleau. Normal me direz-vous, compte tenu de la quantité de passages et de secteurs. Vous trouverez de très nombreuses information en ligne sur des sites comme Bleau.info, Camp To Camp ou encore Climbing Away. Si vous êtes prêts à débourser une trentaine d’euros, vous participerez au développement et à l’entretien du site et remercierez les ouvreurs ! En plus de cela, vous aurez des informations très complètes à portée de main, avec des coordonnées GPS pour vous rendre jusqu’aux blocs, des dessins ou photos précises des passages ainsi que des conseils sur les meilleures périodes pour y aller ou l’accès avec des enfants. On ne peut que vous recommender cette option et vous avez l’embarras du choix car il existe plusieurs topos papiers en vente en ligne qui recensent une sélection des plus belles lignes.
Les principaux Topos :
- Escalade à Fontainebleau, les plus beaux sites, Jo & Françoise Montchaussé / Jacky Godoffe, Édition Arthaud, 2012
- Fontainebleau 5+6 – Tome 1, Bart Van Raaij, 2018. Pour les grimpeurs du 5 et du 6ème degrés.
- Fontainebleau 7+8, Bart Van Raaij, 2016. Pour les gimpeurs du 7 et 8ème degrés.
L’équipement nécessaire pour débuter à Fontainebleau
Lorsque l’escalade de bloc s’est développée à Fontainebleau, les pionniers avaient très peu de matériel. Des chaussures à clou et une bonne dose de courage leur suffisait. De nos jour, afin d’éviter les blessures et de rester dans la grimpe plaisir, les marques ont développé du matériel très performant pour des sessions de grimpe en toute sécurité. Retrouvez notre sélection d’équipement pour débuter l’escalade à Fontainebleau
Outil n°1 : Les chaussons d’escalade
Comme nous le disions précédemment, la pose des pieds est un art bien particulier sur le grès Bellifontain. Pour pouvoir trouver l’adhérence sur les micro gratons ou bien pour forcer sur une contrepointe en dévers ou encore pour aller caler ce talon qui vous permettra de rétablir victorieusement au sommet du bloc, nous vous recommandons de choisir des chaussons bien ajustés. Pour une grimpe précise en bloc, vous pouvez favoriser les attaches Velcro, qui vous donneront un bon maintien et que vous pourrez enlever facilement en passant d’un bloc à l’autre.
Lire aussi : Les 10 meilleurs chaussons d’escalade
Les meilleurs des chaussons ne seront d’aucune efficacité s’ils sont couverts de sable ou d’épines. C’est pourquoi il est fortement conseillé d’avoir toujours avec soi un petit paillasson pour enlever les grains de sable qui pourraient entraîner une vilaine zipette dans le crux de votre projet. Autre avantage du paillasson, vous laisserez le grès moins agressé et permettrez ainsi à de nombreux autres grimpeurs de profiter du bloc dans les mêmes conditions que vous.
Équipement indispensable n°2 : le crash pad
Même si les premiers bleausards se suffisaient du paillasson, convenons qu’un gros matelas en réception est plus rassurant lorsqu’il faut engager un pied-main à 4m du sol. Les crash pad ont fleuri sur les sites de blocs et c’est un élément qui vous permettra d’avoir un peu de confort en réception de vos essais infructueux. Il en existe de différentes dimensions , de différentes épaisseurs, en deux ou trois parties, etc… Lors de votre choix, il faudra privilégier un crash pad pratique à transporter si vous vous engagez sur les circuits, ou alors plutôt épais si vous vous voulez tenter des projets ou le risque de chute répétées est bien présent. Certains crash pads ont des lanières pour les porter en sac à dos lors de la marche d’approche (qui peut s’avérer longue et/ou fastidieuse si on ne connaît pas bien le lieu).
Petite recommandation dans l’utilisation du crash pad entre les blocs : si vous le portez plutôt que de le faire glisser ou trainer, la forêt vous remerciera. L’érosion est très présente dans la forêt et si l’on peut freiner ce phénomène en respectant quelques gestes simples, les générations futures pourront elles aussi profiter de ce magnifique endroit.
L’équipement qui va de paire : magnésie et brosse
Dans le chaos de Blocs de Fontainebleau, chaque grimpeur cherche les conditions idéales pour réaliser ses projets. La fameuse “Collante”. Cette collante arrive plutôt dans des conditions froides, avec peu d’humidité et un peu de soleil. C’est pourquoi la plupart des gros projets sont réalisés plutôt en période automnale/hivernale. Dans ces conditions-là, les mains adhèrent fortement au rocher, et les pieds tiennent miraculeusement. Malheureusement toutes les conditions ne sont pas toujours réunies. Pour pallier à cela, les grimpeurs utilisent de la magnésie, qui vient assécher les mains pour conserver une bonne adhérence. Autrefois les grimpeurs utilisaient du “Pof”, un mélange de colophane pour gagner en adhérence, mais la poudre de magnésie à remplacé le Pof désormais. La magnésie liquide peut elle aussi être utilisée de manière responsable et ce afin que les rochers ne soient pas couverts de taches blanches, témoignage du passage du grimpeur.
S’assécher les mains est une technique qui fonctionne, mais brosser les prises pour enlever les résidus (magnésie en surplus, épines de pins, gomme de chausson) en est une autre .
La brosse est un outil très important à Bleau. Brosser les prises avant d’aller dans le bloc, permet de visualiser et de se mettre dans une optique de réussite. Cela permet aussi d’obtenir les conditions optimales pour finir en haut de son projet. Enfin, après avoir validé le bloc, il est nécessaire de brosser les passages réalisés pour laisser le rocher vierge au prochains répétiteurs… On le sait, la patine du rocher est un fléau que ce petit effort peut permettre de retarder.
Pour aller plus loin : agrès d’entrainement et soin de la peau
Si vous êtes déjà chaud bouillant en bloc et avez l’habitude de vous mêler aux mutants de la salle pour tenter les passages les plus durs, vous êtes probablement familier avec la poutre. Ce bon vieux pan Gullich et vous, vous en avez passé des moments de souffrance et la peur que votre poulie ne se fasse la malle. Si vous vous reconnaissez dans ces quelques lignes, vous allez peut-être apprécier d’avoir un petit agrès d’entraînement facilement transportable avec vous en forêt. Idéal pour s’échauffer rapidos avant son projet, et plus globalement pour s’entraîner n’importe où, n’importe quand.
Évidemment de tels efforts pour nos petits doigts sont assez traumatisants. On vous passe les détails internes et on se concentre sur les détails externes : la peau. Pendant des sessions de bloc en extérieur, vous risquez de vraiment abimer la peau de vos doigts jusqu’à la disparition partielle ou totale de vos empreintes digitales. On pense à vous : des soins pour les mains d’escaladeurs ainsi que de supers straps d’escalade sont disponibles sur Snowleader. Ce serait quand même dommage de mettre fin à votre week end à Bleau parce que votre peau s’est usée trop vite !
Outre le matos de base nécessaire à une bonne session de grimpe à Fontainebleau, vous aurez aussi bien évidemment besoin de vêtements d’escalade. Comme tous les vêtements de sport, il faut des tissus respirants, jusque là, rien de nouveau. La petite attention sera à porter sur le pantalon d’escalade cependant. En effet, vous risquez d’abîmer rapidement un simple legging qui s’usera au contact du rocher et se parera rapidement de trous ! Un pantalon d’escalade doit être stretch, pour vous permettre une grande liberté de mouvement mais aussi et surtout robuste ! Les renforts aux genoux ne sont par exemple, pas du luxe. La marque Looking for Wild l’a d’ailleurs bien compris avec ses pants ultra résistants, pensés pour les grimpeurs !
Infos pratiques
Quand y aller ?
Les puristes vous diront que l’hiver est la meilleure période. De novembre à mars dirons-nous. Pour aller plus loin on peut même dire que la collante est vraiment au rendez-vous les journées fraîches et sèches de février. Cependant, nous ne sommes pas tous des grimpeurs de 8 que rien arrête… Alors on peut aussi vous conseiller, si vous avez des espérances plus modestes, d’aller passer une belle journée d’automne ou de printemps à Bleau.
Où dormir ?
- Le Camping Communal de Samoreau
- Le Camping La Musardière
- Le Gîte The Wicker House
- Le Gîte Domaine Le Gallois
Attention sur place, ne tentez pas le camping sauvage à l’arrache avec trainée de papier toilette et bouts de bois calcinés. Il est interdit. Il en va de même pour le feu et le respect évident -quoi que parfois on en doute- de l’environnement qui vous entoure. Pas de détritus laissés sur son passage et on se muni d’une petite pelle pour enterrer ses besoins proprement, comme on est sensé le faire en extérieur.
La forêt de Fontainebleau est un lieu magique, vous y trouverez des rochers aux formes surprenantes et parfois mystérieuses. La pratique du bloc sur place est un peu exigeante mais mérite le coup de persévérer. Le meilleur moyen de se familiariser avec les lieux est d’y aller et d’y retourner pour sentir le rocher sous les mains et sous les pieds. Ce guide pour débuter l’escalade à Fontainebleau et l’équipement nécessaire vous aidera à préparer votre venue. Sachez que si le temps ne vous permet pas de grimper, un bon nombre d’activités est possible sur place, avec notamment le circuit des 25 bosses, trail d’une petite vingtaine de kilomètres pour 800m de dénivelé. Peut être l’objet d’un prochain billet sur le blog 😉