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Tout savoir sur le ski de pente raide - Boris Pivaudran - Blog Snowleader

Tout savoir sur le ski de pente raide – Boris Pivaudran

Ils zèbrent les pics enneigés de nos massifs. Ils magnétisent notre regard et aiguisent notre appétit. Les couloirs sont un mets recherché chez les skieurs de rando. Lorsqu’on évolue dans sa pratique de la peau de phoque, survient naturellement l’envie de croquer de la pente, celle qu’on appelle à tort ou à raison la « pente raide ». Mais avant de passer à table, une lecture du menu s’impose pour tout savoir sur le ski de pente raide.

Tout savoir sur le ski de pente raide

Le matériel de pente raide

«Il n’y a pas de mauvais skis, il y a que des mauvais skieurs » vous entendrez-vous dire par quelque vieux briscards, l’œil goguenard, en guise de réponse à votre question sur le choix de vos prochains skis. Certes. Mais la différence entre le bon skieur et le mauvais skieur, c’est comme celle entre le bon et le mauvais chasseur : la frontière est souvent mince et perméable. Partant du postulat que nous ne sommes pas tous irréprochables sur les spatules, force est de constater qu’un matériel moderne et adapté permet de corriger nombre de nos erreurs et de faciliter grandement notre évolution en terrain montagneux.

Autant de styles de skis… qu’il y a de skieurs

Larges ou étroits, courts ou longs, taillés ou droits, cambrés ou plats, avec ou sans rocker, bispatulés ou non… l’offre déjà pléthorique du marché du ski de rando grossit d’année en année, à la faveur des fabricants qui se ruent sur ce nouveau segment porteur. Mais il y a-t-il un type de ski parfait pour la pente raide ? La réponse est non. Voilà, vous pouvez refermer votre Mountain Spirit, et vaquer à d’autres interrogations telles que « doit-on dire BRA ou BERA ? » (la réponse est « BRA » car « beuh-rat » c’est pas beau). Plus sérieusement, un ski est adapté à une morphologie de skieur, un niveau technique et une condition de neige. Les trois à la fois. Plutôt que d’affirmer qu’il vous faut absolument un modèle particulier, voici plutôt quelques clefs qui vous aideront à choisir :

  • Un ski long (entre +0 et +15 cm par rapport à votre taille) sera plus stable à haute vitesse et gommera mieux les irrégularités du terrain.
  • Un ski court (entre -0 et -15cm par rapport à votre taille) sera plus facile à tourner dans des couloirs étroits, plus maniable à faible vitesse et également plus léger.
  • Un ski au patin large, supérieur à 90 mm dans les standards actuels, aura une meilleure portance dans les neiges profondes et sera de façon générale plus tolérant dans les changements de neiges, tout en permettant de skier plus vite.
  • Les skis au-dessus de 110 mm n’ont qu’un intérêt très limité pour la pente raide du fait de leur faible polyvalence : à proscrire en neige dure.
  • Un ski au patin étroit aura une bien meilleure tenue en neige dure par contre il sera nettement plus difficile à conduire dans les autres types de neige, et moins tolérant.
  • Les skis en-deçà de 80 mm ne présentent de bonnes performances en descente que sur neige damée ou sur neige lisse de printemps : ils seront vite pris en défaut dans des neiges complexes, à moins bien sûr d’avoir un niveau technique irréprochable. Vous êtes peut-être tentés de récupérer les skis étroits du daron (ou de la daronne) des années 80, assortis d’une combi fluo, mais pour un programme un peu engagé ils ne tiennent pas la route par rapport au matériel de ces dernières années.
  • Pour ne pas prendre de risque, un ski entre 85 et 100 mm permet de composer avec la grande majorité des types de neiges que nous trouvons dans nos massifs.
  • Un ski taillé, c’est-à-dire avec un rayon court (entre 15 et 20 m) sera plus facile à tourner qu’un ski plus droit. Mais il aura une accroche moins bonne en neige dure.
  • Un ski souple sera relativement tolérant et facile à tourner, au contraire d’un ski rigide (difficile à plier en magasin). Mais un ski rigide aura une bien meilleure tenue sur les carres et à haute vitesse, pour les profils de bons skieurs.
  • Un ski léger sera naturellement plus facile à monter, mais aussi plus facile à tourner en virages sautés du fait du poids réduit en rotation. Par contre il se fera beaucoup plus secouer qu’un ski lourd dans les changements de neige et aura souvent tendance à vibrer sur neige dure. En outre, légèreté rime avec fragilité.

Ce sont des indications générales pour orienter vos choix, il existe bien sûr des contre-exemples dans chacun des critères ci-dessus. L’important est de connaître le style de ski que vous pratiquez le plus (godilles façon mono ESF à l’ancienne, virages sautés dans des couloirs tortueux, grandes courbes à mach3 façon Freeride World Tour…) et le type de neige que vous skiez le plus souvent en fonction de votre massif de prédilection. Un moyen de ne pas se tromper lors de son choix de ski est de venir participer au Mountain Test de Snowleader à Val Thorens tous les ans au printemps, pour tester les derniers modèles du marché, et pour faire le plein de protéines avec diots et croziflette !

Skis pour la pente raide

Et à part les skis ?

Rassurez-vous, on ne va pas faire la liste de tout le matériel à emporter en pente raide, il y a déjà maman – ou madame, c’est selon – qui vous rappelle de bien mettre de la crème solaire « sinon tu vas avoir des rides ». Mais voici quelques points qui méritent l’attention :

  • Les crampons alu, c’est bien pour la Pierra Menta, c’est pas bien pour le reste. Il vous faut au moins les deux pointes avant en acier. Les ressauts en glace sont très courants en pente raide, et même si la glace ne se voit pas elle peut être sous-jacente. Vouloir monter ou désescalader une pente de glace noire en crampons de ski de rando alu, c’est comme vouloir descendre le Hornbein avec les snowblades de ton petit cousin : ça peut passer, mais c’est pas conseillé…
  • Les moufles, c’est quand même sacrément appréciable lorsque tu brasses pendant deux heures les mains dans la neige dans un couloir. On a nettement plus froid aux doigts en pente raide que dans une pratique classique de ski de rando. Ne pas oublier que le métal conduit le froid, qu’en pente raide on passe un certain temps piolet(s) à la main.
  • Le piolet, c’est mieux quand il est un peu recourbé avec une vraie lame glace. Comme pour les crampons, les lames alu c’est à peine bon pour couper la galette des rois, et pour les compétitions de ski-alpi. Pour la pente raide, il faut une lame en acier. Et aiguisée s’il vous plait, sinon autant se pointer avec un couteau à beurre. Pour la cambrure du piolet, le mieux est de se diriger vers des modèles orientés « goulotte », puisque beaucoup de couloirs de pente raide sont plus ou moins des goulottes, et que la glace peut être omniprésente. Privilégier néanmoins un modèle qui puisse aussi être utilisé en piolet-canne avec une vraie pique à l’extrémité (pas comme les Nomics par exemple). Pour limiter la déferlante des onglées après 5 minutes piolet en main, vous pouvez entourer le manche d’une vieille chambre à air coupée en deux dans la longueur. Outre le supplément de grip que cela apporte, non négligeable lorsque de la glace se forme dans votre paume et que le métal glisse, cela diminue la conductivité du froid.
  • Les leashs pour les piolets, il vaut mieux les laisser au magasin. En effet en ski on est souvent amenés à changer de préhension entre piolet-canne et piolet-traction, et le leash n’apporte que de la complication.
  • Le pack DVA-pelle-sonde, c’est utile si on sait s’en servir. Pour se former, l’ANENA organise régulièrement des formations théoriques et sur le terrain.
  • Le masque, c’est sympa à la descente, mais c’est vite embué au moindre effort. Certains modèles proposent des systèmes de ventilation. Sinon une paire de lunettes (catégorie 4 bien sûr), ça marche aussi.
Matériel pour la pente raide

La technique en pente raide

Soyons honnêtes tout de suite : personne n’a jamais appris à skier en lisant un magazine ou en regardant des tutos YouTube. Le ski est un sport de glisse, c’est-à-dire un sport de sensation. Un sport d’instinct. Un instinct travaillé et éduqué par de longues heures de pratique. Mais comme nous n’avons pas tous la chance de passer 100 jours par an sur les skis, autant maximiser notre courbe d’apprentissage.

Utiliser son instinct

Évoluer dans la montagne hivernale, par essence hostile, laisse une grande place à notre animalité, à nos réflexes, nos peurs et nos instincts profonds. La tentation est souvent présente d’intellectualiser plus que nécessaire notre pratique, nos mouvements. Si la conscience de notre corps et de nos déplacements est nécessaire, notre façon de skier ne doit pas être uniquement dictée par l’intellect « plus de poids sur la jambe extérieure », « plus en appui languette »… Notre ski doit avant tout être mené par l’instinct, construit par l’accumulation des sensations au fil de la pratique. C’est pour ça que dans un apprentissage du ski, dans un terrain sans risques et si votre corps vous le permet, il est très bénéfique d’aller jusqu’à la chute. Car la chute permet à notre cerveau d’emmagasiner les sensations et les informations sur les limites de notre équilibre, de nos transferts de poids. Regardez un bébé qui apprend à marcher.

Les meilleurs skieurs sont ceux qui ont appris étant enfant, car l’enfant fonctionne essentiellement sur ses instincts, sur ses sensations, il n’intellectualise pas du tout comme un adulte qui prendrait des cours de skis. On a tous un ami qui veut se mettre au ski sur le tard. C’est souvent assez laborieux. La difficulté est de se remettre dans son état d’esprit d’enfant, faire confiance à son cerveau reptilien, et emmagasiner un maximum de sensations de glisse dans toutes les pentes et toutes les neiges différentes. Ensuite, votre ski ne sera plus conscientisé, c’est-à-dire que vous n’aurez plus à réfléchir à comment faire votre virage. Le virage se fera tout seul, dicté par votre inconscient. En pente raide, un skieur qui sur-intellectualise son ski aura tendance à faire des virages sautés en toutes circonstances, de façon mécanique. Un skieur instinctif quant à lui gardera un contact ski-neige le plus longtemps possible, en glissant au maximum les virages, de façon fluide et sans à-coups.

La confiance en soi

C’est là la clef du ski de pente raide. La pente raide c’est comme l’escalade en solo, mais à skis. Dans les itinéraires engagés, qui sont l’essence de cette discipline, la chute signifie souvent un aller simple pour le paradis, ou pour l’enfer si jamais vous ne dites pas bonjour aux raquettistes lorsque vous les croisez. Le meilleur moyen de finir non pas sur deux planches, mais entre quatre, c’est d’être hésitant dans son ski. L’hésitation en soi est saine, elle signale un doute sur le terrain, sur les conditions, sur ses compétences. Mais l’hésitation doit appeler une prise de décision : soit je ne me sens pas capable de skier cette pente à cet instant T, et je redescends en crampons ou je bascule sur un autre itinéraire, soit je m’en sais à 100% capable, je maitrise les risques, et j’y vais de façon assurée et confiante. Pourtant, le manque de confiance n’est pas pire que l’excès : le péché d’orgueil conduit souvent à la faute. Vouloir cocher le 5.4 à tout prix, car on a fait de la route, car on a annoncé aux copains qu’on y allait, car on va poster une bête de photo façon Eric Woerth sur les réseaux. Le plus dur est d’avoir la conscience de ses justes capacités, et de choisir les itinéraires et les conditions en deçà de ses limites techniques. Car on ne peut se permettre de skier à sa limite en pente raide. Il faut garder de la marge en toutes circonstances. La tentation est grande de se surestimer. Il faut savoir y résister, jusqu’à que notre entrainement et notre expérience nous permettent de façon certaine de réaliser l’itinéraire dans les meilleures conditions de sécurité.

La technique en pente raide

La sécurité en pente raide

Le mot est omniprésent dans toutes les activités de montagne. Parfois trop, lorsqu’on ne réduit ces sports qu’aux « inconscients » dont l’accident fera les titres des canards locaux, alimentés des commentaires offusqués des néophytes (exemple classique : « il n’avait qu’à rester sur le domaine skiable »). Souvent, lorsqu’on parle de ski de rando à un non-pratiquant sa première question est « mais tu n’as pas peur des avalanches ? ». On a tous peur des avalanches. Mais il y a des moyens de pratiquer son sport sans prendre de risques inconsidérés. Et même s’il y a toujours une part d’aléa non-maitrisé, on ne part pas chaque week-end en se disant qu’on joue à la roulette russe. Du moins en respectant un minimum de règles saines et de garde-fous.

La nivologie

Le mot savant pour parler des quelques questions à étudier afin d’éviter de faire partir une plaque à vent sous ses pieds. L’ANENA (Association Nationale pour l’Etude de la Neige et des Avalanches), basée à Grenoble, propose de nombreux outils et formations pour appréhender le risque avalancheux. Il y a un bagage de connaissances indispensables à acquérir avant d’envisager toute pratique autonome du ski de randonnée. On peut pratiquer la pente raide sans s’exposer outre mesure au risque avalancheux. Au printemps par exemple, en skiant des neiges déjà bien tassées par les cycles gel/dégel. La lecture du BRA de Météo-France s’impose d’elle-même avant chaque sortie, et les petites icônes rendent sa compréhension très facile, même pour ceux qui n’aiment pas trop les mots (mais dans ce cas vous n’êtes sûrement pas arrivés jusqu’à ce point de l’article). De plus, les sites communautaires tels que Skitour et Camptocamp ajoutés aux réseaux sociaux rendent plus facile la prise de renseignements sur les conditions d’un secteur particulier. En croisant ces informations avec celles des prévisions météo (températures, précipitations, vent), vous pouvez vous faire une idée du risque avalancheux d’un massif avant de vous y rendre.

Une fois sur le terrain, à la manière de Descartes et son doute méthodique, vous devez pratiquer à chaque instant le doute nivologique. Il s’agit de juxtaposer vos informations acquises à l’avance à vos observations du manteau neigeux sur place. Cela ne prend que quelques minutes de réaliser une coupe du manteau à la pelle, et ces coupes peuvent révéler des surprises indécelables à la surface. A part ça en risque 4 ou 5, la seule façon d’être sûr c’est de rester en vallée pour lire votre Mountain Spirit ou pour jouer au babyfoot. Point barre.

Le facteur humain

C’est là l’aspect le plus difficile à maîtriser de notre gestion sécuritaire. Lorsqu’il y a un accident de ski, il y a presque toujours une erreur humaine à sa source. Limiter le facteur humain demande de fournir un effort parfois désagréable : il faut considérer de façon objective, et dénué de tout biais cognitif, l’état des compétences techniques, des connaissances, de l’expérience et du matériel de tout notre groupe. Plus le groupe est nombreux, plus il y a de risque qu’un des membres soit défaillant dans un de ces aspects. Il peut s’agir tout bêtement d’une paire de skis mal entretenue, avec les carres rouillées, qui fera zipper son propriétaire sur une plaque de neige dure, faisant également tomber les gens skiant sous lui…
Si les objectifs du groupe son ambitieux, tout le monde doit être rigoureux dans sa préparation physique et technique, et dans sa quête d’informations sur les conditions du terrain. Lorsqu’on est plusieurs, la responsabilité de la prise de décision se dilue, et on se satisfait volontiers de l’illusion de confort que cela apporte, en se mettant dans une situation de suiveur. Alors qu’en ski de pente raide, chacun doit agir et penser comme un premier de cordée, responsable de soi et de ses compagnons, veillant sur chacun, et étant acteur de la prise de décision.

La pente raide agit sur nous comme un catalyseur d’émotions : elle crée des amitiés solides par les épreuves qu’elle nous fait surmonter à plusieurs, elle nous offre une expérience brute et puissante de la montagne hivernale, elle nous propose des accomplissements physiques, techniques et surtout psychologiques qui nous font grandir en tant qu’êtres humains. Alors pour durer dans le métier, soyons rigoureux dans notre préparation, restons objectifs dans l’évaluation de nos capacités, et ne nous laissons pas pervertir par notre égo et la tentation de l’exploit.

La sécurité en pente raide

S’entraîner c’est tricher ?

Non l’entrainement n’est pas un gros mot ! Inutile de railler votre pote sur ses « footing after-taf » postés sur Strava, sous prétexte qu’il deviendrait un « trailer » voire pire, un « collant- pipette » ! Fini la pente raide façon alpinisme à l’ancienne où il est bien vu de ne « pas s’entraîner ». Aujourd’hui, les disciplines de sport outdoor évoluent et les limites entre elles se brouillent. Les évolutions du trail profitent au ski-alpinisme, les évolutions du ski-alpinisme profitent au ski de pente raide. Et en matière d’entraînement physique, nos cousins en lycra ont beaucoup à nous apprendre.

Le côté absolutiste du ski de pente raide lui confère une exigence de rigueur. Le plaisir qu’on retire facilement de cette activité peut masquer le sérieux qu’elle requiert en terme de préparation physique. La préparation physique repose sur trois piliers aussi importants les uns que les autres, qui sont comme trois pieds d’un tabouret : si on en enlève un, tout se casse la gueule.

  1. L’entraînement
  2. L’alimentation
  3. Le sommeil

Le principe de la préparation physique c’est d’avoir un corps préparé à encaisser les efforts qu’on va lui imposer lors de nos sorties en montagne, et si possible plus préparé que nécessaire. Pour les raisons suivantes :

  • La sécurité : être bien préparé physiquement c’est entre-autres être capable de se déplacer plus rapidement et d’avoir plus de marge. Exemple : je suis dans une zone à risque imminent (chutes de pierres, risque avalancheux…), je dois m’en échapper très rapidement par le haut ou par le bas. Par ailleurs, avoir de la marge physique permet de rester lucide, et donc de prendre des décisions plus réfléchies : celui qui est asphyxié par l’effort avec le palpitant à 180 fait naturellement moins attention aux éléments qui l’entourent.
  • Le risque de blessure : si le corps est soumis à des efforts où à des amplitudes de mouvements auxquels il n’est pas préparé, il y a de forts risques de créer des lésions, avec les conséquences que ça peut impliquer dans un milieu naturel.
  • Le plaisir : eh oui ! Quand on est bien préparé, on profite, on a de la marge, les parties du corps travaillent bien entre elles, les mouvements sont coordonnés, les cuisses ne brûlent pas au bout de cinq virages, on peut prendre le temps d’admirer le paysage en même temps. Bref, plus de plaisir le moment venu.

Le ski de pente raide est une activité très complète qui fait intervenir tous les groupes musculaires, y compris le haut du corps, dans des filières variées (force / résistance / endurance). La préparation physique demande donc d’être considérée d’un point de vue global, sous forme de cross-training (litt: entrainement croisé). Le principe du cross-training est de varier les types d’activités physiques et de ne pas se focaliser sur un seul sport. Par exemple, si votre entraînement consiste en deux sorties footing, supprimez-en une et remplacez-la par une séance de renforcement musculaire (« pépégé » pour les intimes). Pour le ski de pente raide, nous allons nous focaliser sur des exercices poly-articulaires, faisant intervenir des groupes musculaires complets. Parmi les plus courants : squats et fentes (chargés ou non), pompes, dips, tractions. Les exercices de haut du corps ont l’avantage principal d’améliorer son gainage et sa musculature dorsale (qui protège aussi la colonne). Le ski n’est pas qu’une histoire de cuisses.

Outre la musculature, une base d’endurance solide et un bon système cardio-vasculaire est primordial pour les sports de montagne. Le plus simple pour travailler ces domaines est la course à pied (surtout en montée !). Mais fonctionnent aussi le cyclisme sur route, le vtt, et tous les sports de distance dont l’intensité est facilement modulable.

Entraînement ski pente raide

La sélection matos pour la pente raide

Chaussures de freerando Scarpa F1 2021

La F1 2021 de Scarpa est une chaussure de ski de randonnée pour homme, proposant l’un des meilleurs compromis poids/skiabilité du marché. La F1 2021 est une version améliorée de la F1, qui s’est imposée ces dernières années comme un must en termes de polyvalence. Elle allie parfaitement le confort, ainsi que les performances à la montée & comportement précis et technique à la descente. Légère, la F1 2021 n’en est pas moins une bête de course dès que l’on active le mode descente. La transition montée/descente s’effectue d’ailleurs par son levier léger et performant. L’injection de carbone dans la coque permet une bonne rigidité en torsion afin d’offrir un excellent maintien du pied et une grosse puissance, tout en restant dans des poids très bas. D’ailleurs, pour gagner encore plus de poids, son strap est amovible.

Skis de freerando Blizzard Zero G 85

Le Zero G 85 est un ski de randonnée homme de la marque Blizzard. Le Zero G 85 fait partie de la gamme randonnée Zero G qui se caractérise par une construction ultra-légère pour un maximum de performance à la montée tout en gardant un excellent comportement à la descente. Avec ses 85 mm au patin, il est le modèle le plus léger et étroit de la gamme et se distingue par ses qualités de grimpeur. Au fil des années et de ses évolutions, le Zero G 85 est devenu un des skis les plus emblématiques et encensés par la critique sur le marché du ski de randonnée. Le Zero G 85 dispose de la technologie Carbon Drive 2.0, intégrant un noyau en bois allégé associé à la technologie Carbon Drive 2.0 avec lequel deux plaques de carbone bi-directionnelles ont été ajoutées dans le construction du ski en plus de la plaque titaniale dejà présente. Pour un ski renforcé et pour éviter tous risque d’arrachement.

Piolet d'alpinisme Petzl Quark

Le Quark est un piolet d’alpinisme technique et d’escalade sur glace de la marque Petzl. C’est la version améliorée de 2018. Le Quark est un trait d’union entre les piolets d’alpinisme technique et les piolets d’escalade sur glace, il gagne en polyvalence. Ses principaux atouts sont qu’il bénéficie d’une structure entièrement modulable en fonction du type d’activités, d’un poids très réduit, tout en bénéficiant d’un swing optimal. Du couloir à la goulotte très difficile, en passant par la cascade de glace, le Quark permet de repousser les limites.

Baudrier d'alpinisme Petzl Altitude

L’Altitude de la gamme Petzl est un harnais ultra-léger et ultra compressible pour l’alpinisme et le ski d’alpinisme affichant un poids plume de 150 grammes! Très pratique, il est enfilable les pieds au sol et les skis aux pieds grâce à sa construction Wireframe Technology. Les fils en PEHD (polyéthylène haute ténacité) présents dans la ceinture et les cuisses apporte du confort, en répartissant les charges de manière équilibrée. Il dispose de 2 boucles porte-matériel qui ne gênent en aucun cas lorsqu’on porte un sac à dos. L’Altitude est livré avec une housse de rangement.

Crampons d'alpinisme Grivel G12

Les G12 sont des crampons d’alpinismes de la marque Grivel.
Conçu en tout acier, ils conviennent pour tous les types d’alpinismes, qu’ils soient simple ou plus techniques, et même pour les cascades de glace. Possédant au total 12 pointes, dont deux à l’avant plus écartées très utiles pour les phases d’ascensions et traversées. De plus, les quatres pointes arrières assurent stabilité en descente. Les Crampons G12 existent au choix avec les systèmes d’attaches universel, semi automatique et automatique. 

Sac airbag Millet Trilogy 30 E1

Le Trilogy 30 E1 est un sac à dos Airbag conçu par Millet, marque référente en matière de sécurité, pour vous équiper au mieux contre les risques d’avalanche. Ultra-complet et très bien pensé, ce sac à dos innovant offre un maximum de protection. Le Trilogy 30 E1 est équipé du système airbag Alpride Airbag System E1. Fabriqué en Suisse, ce système électrique est le plus léger du marché pour ce litrage (volume de 150L), ce qui permet à Millet de proposer un sac à dos de seulement 2,55 kg avec le système complet (1,150 kg sans le système). Le système Airbag Alpride est amovible et peut être retiré très facilement lorsque vous n’en avez pas besoin, pour gagner du poids et de la place dans le sac.

Veste en Gore-Tex® Pro Norrona Lofoten Jacket M

À l’épreuve du temps et des éléments, la veste de protection Lofoten Gore-Tex Pro True Red de Norrona pour homme offre une imperméabilité et une respirabilité optimales par conditions extrêmes en haute montagne. Dotée d’une membrane Gore-Tex® Pro70Dx70D résistante et fiable, cette veste emblématique de la marque est parfaitement dans son élément lorsqu’elle est soumise à des dénivelés spectaculaires et des conditions climatiques ultimes. Imperméable et coupe-vent, elle vous garde au sec durablement sans faillir sous des précipitations intenses et prolongées. Son tissu également très respirant offre une excellente gestion de l’humidité intérieure en action. Sa construction lui confère une grande souplesse et un grand confort à l’utilisation, libérant les mouvements idéalement.

Doudoune Rab Microlight Alpine Jacket

La doudoune Microlight Alpine Jacket M Beluga pour homme de Rab est conçue pour être portée dans les situations où le contrôle de la chaleur, du poids et du volume est primordial. Fabriquée à partir d’un tissu extérieur Pertex Quantum®, elle est respirante et coupe-vent. Grâce à son duvet hydrophobe et son pouvoir gonflant, elle apporte ainsi une chaleur exceptionnelle tout en minimisant le poids. Enfin, ses différentes matières en produits recyclés font d’elle une doudoune complète tout en étant éco-responsable. Inspirée par des dizaines d’années d’expérience dans les montagnes, la veste Microlight Alpine est épurée et résistante : parfaite pour partir à l’aventure !


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